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Nemausus
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Construction des monuments romains
Sous le règne du premier empereur romain Auguste, Nîmes devient une des cités les plus importantes de la Narbonnaise, reçoit de l'empereur la faveur d'être appelée « Colonia Nemausensis Augusta » se pare des édifices publics indispensables à la vie de la Cité.
IIe siècle après JC
L’apogée de la gladiature
Parfois esclaves, mais le plus souvent libres, les gladiateurs sont tous des professionnels très bien entraînés appartenant à une troupe.
Les différents types de gladiateurs
Thrace
Apparu dès le IIe siècle av J.C., le thrace est généralement opposé au mirmillon. Il est doté d’un petit bouclier carré, de deux grandes jambières, d’un glaive courbe appelé sica supina, d’un casque aux larges rebords et un cimier parfois orné d’une tête de griffon. Ce dernier évoque la manière de combattre très particulière de ce gladiateur : sa position de garde ressemble à celle d’un fauve prêt à bondir tandis que ses attaques, par-dessus le grand bouclier de son adversaire, évoquent celles d’un rapace plongeant sur sa proie. Ses attaques, extrêmement rapides et violentes, permettent d’ouvrir une faille dans le rempart de son adversaire.
Rétiaire
Le rétiaire, armé du trident, du filet et du poignard, est certainement le gladiateur le plus connu et le plus facilement identifiable. Ce combattant, qui apparaît dans le courant du Ier siècle avant J.C., est en tout point exceptionnel. Seul à combattre sans casque, sans bouclier et sans ocrea, il n’a pour toute protection qu’une manica et une épaulière appelée galerus. Cette faible défense lui donne le considérable avantage de la rapidité. Tactiquement, le rétiaire oblige son adversaire à se découvrir en feignant une fuite, il percute son casque et son bouclier avec le trident pour provoquer une onde de choc importante et enfin, entrave la course de son adversaire avec le filet.
Provocator
De tous les gladiateurs du Haut-Empire, le provocator demeure celui qui se rapproche le plus de l’équipement des militaires de son temps. Ainsi, son bouclier arrondi aux extrémités équipé d’une ou deux poignées et son casque hérité de la tradition celtique sont très proches de celui de certains légionnaires. Son armement défensif est complété par une jambière, une protection de bras, un plastron et un glaive court, le gladius. Techniquement, leur geste athlétique est déterminé par une série de percussions violentes effectuées avec le bord du bouclier lui permettant de créer des ouvertures et des passages à exploiter dans le combat.
Secutor
Lorsqu’il apparaît au Ier siècle avant J.C., le secutor est opposé au mirmillon. Mais dès le siècle suivant, cet adversaire évolue et devient le rétiaire. Son équipement est très proche de celui du mirmillon. La seule différence notable se situe au niveau du casque dont les crêtes sont minces, moins hautes et arrondies. Il porte une manica de cuir au bras droit, une jambière métallique, un bouclier long et un glaive court appelé pugio. Le casque et le grand bouclier représentent les atouts principaux du secutor pour lutter efficacement contre le rétiaire.
Scissor
Le scissor est l’ultime évolution des adversaires du rétiaire. Ce combattant est caractéristique de la capacité d’adaptation et d’évolution de la gladiature. Son nom peut se traduire par "celui qui lacère". Il porte un casque à crête hémisphérique, une cuirasse à écailles qui le protège entièrement du cou au haut de cuisses et deux ocreae courtes. Il est armé d’un glaive court et d’un manchon métallique terminé par une demi-lune tranchante des deux côtés. Cette arme utilisée en défense contre le trident, permet également de porter des coups très dangereux et de trancher le filet du rétiaire. Le combat du rétiaire contre le scissor se place au sommet de l’affrontement en duel armé.
Hoplomaque
L’hoplomaque semble être une évolution progressive du thrace avec lequel il partage plusieurs éléments de son équipement. Il est protégé par deux jambières très hautes qui compensent la petite taille de son bouclier hémisphérique. Son casque à larges rebords l’apparente également à la catégorie des thraces. Mais l’hoplomaque se distingue par ses armes offensives : une lance et un poignard.
Mirmillon
Apparu au Ier siècle avant J.C., le mirmillon se caractérise avant tout par son grand bouclier rectangulaire, le scutum, qui rappelle celui des légionnaires romains. Son armement est constitué d’un casque aux larges bords doté d’un haut cimier très massif avec lequel il peut percuter son adversaire, d’une protection de bras segmentée de cuir épais, d’une jambière et d’un glaive court et droit. D’après les sources du Haut-Empire, il apparaît clairement que le mirmillon est l’adversaire privilégié du thrace.
Thrace
Apparu dès le IIe siècle av J.C., le thrace est généralement opposé au mirmillon. Il est doté d’un petit bouclier carré, de deux grandes jambières, d’un glaive courbe appelé sica supina, d’un casque aux larges rebords et un cimier parfois orné d’une tête de griffon. Ce dernier évoque la manière de combattre très particulière de ce gladiateur : sa position de garde ressemble à celle d’un fauve prêt à bondir tandis que ses attaques, par-dessus le grand bouclier de son adversaire, évoquent celles d’un rapace plongeant sur sa proie. Ses attaques, extrêmement rapides et violentes, permettent d’ouvrir une faille dans le rempart de son adversaire.
Rétiaire
Le rétiaire, armé du trident, du filet et du poignard, est certainement le gladiateur le plus connu et le plus facilement identifiable. Ce combattant, qui apparaît dans le courant du Ier siècle avant J.C., est en tout point exceptionnel. Seul à combattre sans casque, sans bouclier et sans ocrea, il n’a pour toute protection qu’une manica et une épaulière appelée galerus. Cette faible défense lui donne le considérable avantage de la rapidité. Tactiquement, le rétiaire oblige son adversaire à se découvrir en feignant une fuite, il percute son casque et son bouclier avec le trident pour provoquer une onde de choc importante et enfin, entrave la course de son adversaire avec le filet.
Provocator
De tous les gladiateurs du Haut-Empire, le provocator demeure celui qui se rapproche le plus de l’équipement des militaires de son temps. Ainsi, son bouclier arrondi aux extrémités équipé d’une ou deux poignées et son casque hérité de la tradition celtique sont très proches de celui de certains légionnaires. Son armement défensif est complété par une jambière, une protection de bras, un plastron et un glaive court, le gladius. Techniquement, leur geste athlétique est déterminé par une série de percussions violentes effectuées avec le bord du bouclier lui permettant de créer des ouvertures et des passages à exploiter dans le combat.
Secutor
Lorsqu’il apparaît au Ier siècle avant J.C., le secutor est opposé au mirmillon. Mais dès le siècle suivant, cet adversaire évolue et devient le rétiaire. Son équipement est très proche de celui du mirmillon. La seule différence notable se situe au niveau du casque dont les crêtes sont minces, moins hautes et arrondies. Il porte une manica de cuir au bras droit, une jambière métallique, un bouclier long et un glaive court appelé pugio. Le casque et le grand bouclier représentent les atouts principaux du secutor pour lutter efficacement contre le rétiaire.
Scissor
Le scissor est l’ultime évolution des adversaires du rétiaire. Ce combattant est caractéristique de la capacité d’adaptation et d’évolution de la gladiature. Son nom peut se traduire par "celui qui lacère". Il porte un casque à crête hémisphérique, une cuirasse à écailles qui le protège entièrement du cou au haut de cuisses et deux ocreae courtes. Il est armé d’un glaive court et d’un manchon métallique terminé par une demi-lune tranchante des deux côtés. Cette arme utilisée en défense contre le trident, permet également de porter des coups très dangereux et de trancher le filet du rétiaire. Le combat du rétiaire contre le scissor se place au sommet de l’affrontement en duel armé.
Hoplomaque
L’hoplomaque semble être une évolution progressive du thrace avec lequel il partage plusieurs éléments de son équipement. Il est protégé par deux jambières très hautes qui compensent la petite taille de son bouclier hémisphérique. Son casque à larges rebords l’apparente également à la catégorie des thraces. Mais l’hoplomaque se distingue par ses armes offensives : une lance et un poignard.
Mirmillon
Apparu au Ier siècle avant J.C., le mirmillon se caractérise avant tout par son grand bouclier rectangulaire, le scutum, qui rappelle celui des légionnaires romains. Son armement est constitué d’un casque aux larges bords doté d’un haut cimier très massif avec lequel il peut percuter son adversaire, d’une protection de bras segmentée de cuir épais, d’une jambière et d’un glaive court et droit. D’après les sources du Haut-Empire, il apparaît clairement que le mirmillon est l’adversaire privilégié du thrace.
300
La fin des jeux du cirque
Peu à peu, les combats de gladiateurs se transforment en carnage et il n’est pas rare que les spectateurs eux-mêmes en viennent aux mains.
Dès 417
Les Arènes au cœur de l’histoire
Dès 1000 après JC
Les fonctions de la Maison Carrée au fil des siècles
2005
Culturespaces devient délégataire
Le 9 juillet 2005, le Conseil Municipal de la ville de Nîmes confie à Culturespaces la mise en valeur, la gestion des visites, l’animation culturelle et la promotion des trois monuments romains de la ville de Nîmes : les Arènes, la Maison Carrée et la Tour Magne.
2010
Première édition des Grands Jeux Romains
Chaque année, plus de 400 reconstituants viennent de toute la France mais aussi d'Allemagne et d'Italie pour faire revivre les légendaires jeux du cirque.
« Tout en assistant à un spectacle haut en couleurs, les spectateurs des Grands Jeux Romains de Nîmes prennent activement part à une expérience originale d’expérimentation historique. »
Eric Teyssier, Maître de conférences HDR en Histoire Romaine à l’Université de Nîmes
2019
Première édition des Nuits de Nemaus
Pour la première fois, Culturespaces ouvre les Arènes de Nîmes en soirée pour un spectacle inédit spécialement conçu pour les Arènes. « Les Nuits de Nemaus » est l’occasion de redécouvrir le patrimoine historique et culturel de Nîmes.
« Nemaus, c’est d’abord le dieu tutélaire de la source de Nîmes, sanctuaire sacré de la fontaine dans l’Antiquité. D’aucuns disent qu’il serait le fils d’Hercule lui-même. C’est de lui que Nîmes, ancienne « colonia Augusta Nemausa » tire son nom. Dans le spectacle, arrivé au soir de sa vie à la fin du XIXe siècle, il raconte son histoire pour emmener le spectateur dans les méandres de l’âme de Nîmes ! »
Christophe Beth, directeur des Arènes de Nîmes