"Entre l'Italie et l'Espagne, sur la très ancienne voie terrestre que les Grecs et les Etrusques qualifient d'Héracléenne, un site commence à émerger après 550 av. J.-C. Comme beaucoup d’autres, cet oppidum gaulois est perché sur une colline, mais la nature a particulièrement favorisé ce lieu en lui offrant une source vive qui ne se tarit jamais. Pour les indigènes, le dieu Namas habite cette source et il deviendra Nemausus avec l’arrivée des Romains… Aujourd’hui encore, le nom du dieu de la source reste inscrit dans le nom de Nîmes". 

Tirées de l'ouvrage “Nîmes la romaine", ces quelques lignes témoignent de l'importance de cette ville comme carrefour des civilisations antiques. Grâce à sa parure monumentale, la Romanité demeure au cœur de cette cité à nulle autre pareille. Mais ces édifices ne constituent pas les cendres d'une civilisation morte depuis longtemps. Ils sont la braise d'un héritage transmis de génération en génération et qui a encore beaucoup à nous apprendre. Aussi, plus qu'aucune autre, Nîmes peut prétendre au titre de capitale de la culture antique vivante.